Du nouveau pour réduire les fibromes utérins. L'arrivée d'un premier traitement médical pourrait éviter bien des opérations. Entre 35 et 55 ans, près de cinq femmes sur dix sont concernées par un ou plusieurs fibromes utérins.
Ces tumeurs, toujours bénignes, se forment à partir des cellules musculaires de l'utérus qui prolifèrent. Elles peuvent se développer dans l'utérus, dans sa paroi ou à l'extérieur. Les causes exactes en sont mal connues.
Si, comme les deux tiers des femmes, vous n'avez aucun symptômes (le fibrome est découvert lors d'un examen clinique ou d'une échographie pour une autre raison), vous n'avez pas besoin de traitement.
Il en va autrement si vous êtes du tiers de celles qui souffrent de troubles gênants : règles très abondantes et prolongées, saignements, douleurs abdominales dues au volume du fibrome et de la compression d'organes comme l'intestin ou la vessie.
Jusqu'à il y a peu, les traitements pour réduire le volume des fibromes pouvaient être utilisés uniquement avant une opération pour les ôter , afin de faciliter le geste chirurgical.
C'est toujours le cas d'un traitement hormonal administré en injections intramusculaires et sur une durée limitée, car il entraîne une ménopause artificielle temporaire et des effets indésirables : perte de densité osseuse, bouffées de chaleur, fatigue...
Dorénavant, un traitement médical, qui a été aussi dans un premier temps employé en pré-opératoire, peut vous être proposer pour traiter votre ou vos fibromes.
Ce médicament en comprimés (Esmya) diminue leur taille et les douleurs et saignements associés. Il est prescrit pour trois mois à raison d'un comprimé par jour et est commencé au moment des règles.
Au bout d'une semaine, il arrête déjà les saignements. Au bout des trois mois, la moitié des femmes voient le volume de leurs fibromes réduit d'un quart. Une étude européenne sur 1 500 femmes a montré que rien qu'avec ce traitement trimestriel, une femme sur deux n'a pas besoin d'être opérée dans l'année qui suit. Et si ce traitement est donné deux fois trois mois, le volume des fibromes est davantage réduit pour bon nombre de femmes.
L'atout de ce médicament : il crée une mort cellulaire. Autrement dit, les fibromes ne regrossissent pas. Qui plus est, vous n'aurez pas d'effets secondaires, pas de ménopause artificielle temporaire.
Il peut être utilisé chez les femmes qui souhaitent des enfants et les plus de 50 ans pas encore ménopausées (les fibromes régressent après la ménopause, sauf si vous suivez un traitement hormonal, lequel doit être arrêté s'il y a un problème).
À noter que les fibromes situés dans la cavité utérine seront toujours enlevés par hystéroscopie, puisque c'est un acte facile et que les suites sont simples (sortie de l'hôpital dans la journée).
Ce médicament, qui servira à de nombreuses femmes puisque la moitié pourra éviter une opération, est pour l'instant remboursé pour trois mois. Pour un traitement répété, une demande de prise en charge doit être faite (coût : 140 euros par mois).
Ces tumeurs, toujours bénignes, se forment à partir des cellules musculaires de l'utérus qui prolifèrent. Elles peuvent se développer dans l'utérus, dans sa paroi ou à l'extérieur. Les causes exactes en sont mal connues.
Si, comme les deux tiers des femmes, vous n'avez aucun symptômes (le fibrome est découvert lors d'un examen clinique ou d'une échographie pour une autre raison), vous n'avez pas besoin de traitement.
Il en va autrement si vous êtes du tiers de celles qui souffrent de troubles gênants : règles très abondantes et prolongées, saignements, douleurs abdominales dues au volume du fibrome et de la compression d'organes comme l'intestin ou la vessie.
Fibromes utérins, les traitements qui étaient jusqu'alors proposés
Pour agir sur vos symptômes, le médecin peut prescrire des anti-inflammatoires contre les douleurs et un médicament pour diminuer le volume des règles, mais efficace qu'une fois sur deux. Le stérilet Mirena, qui fait disparaître les règles, peut être une solution si la cavité utérine est sans fibrome.
En revanche, un traitement comme la progestérone ne devrait plus être donné : il agit en diminuant l'épaisseur de la muqueuse de l'utérus, mais fait au final grossir le fibrome. Pour supprimer les fibromes qui provoquent trop de gêne, il faut recouvrir à la chirurgie.
Deux solutions : si vous souhaitez garder la possibilité d'être enceinte, les fibromes dans la cavité utérine sont ôtés par voie vaginale sous contrôle vidéo (hystéroscopie). L'ablation des fibromes situés vers l'extérieur de l'utérus peut être faite par cœlioscopie, à partir de minuscules incisions.
Mais au-delà de trois fibromes ou en cas de fibromes très gros, la chirurgie classique s'impose. Elle nécessite des précautions, au risque d'entraîner des " adhérences " au niveau des cicatrices : ces sortes de membranes ou brides fibreuses peuvent alors causer une infertilité.
Si vous ne désirez plus d'enfant, l'ablation de l'utérus peut être envisagée, notamment pour des fibromes gros ou multiples. Cette intervention est réalisée par voie vaginale dans la moitié des cas, ou sinon par cœlioscopie ; la chirurgie classique s'impose en cas de fibromes très volumineux.
Une alternative à cette chirurgie peut vous être proposée, toujours à condition de ne plus vouloir d'enfant (car risque de stérilité accru ou grossesses trop compliquées), pour des fibromes dans la paroi de l'utérus : c'est l'embolisation.
Un produit est injecté sous anesthésie locale pour boucher les artères qui nourrissent les fibromes : privées de sang, celles-ci diminuent peu à peu le volume.
Fibromes utérins, un traitement médical pour les réduire
Jusqu'à il y a peu, les traitements pour réduire le volume des fibromes pouvaient être utilisés uniquement avant une opération pour les ôter , afin de faciliter le geste chirurgical.
C'est toujours le cas d'un traitement hormonal administré en injections intramusculaires et sur une durée limitée, car il entraîne une ménopause artificielle temporaire et des effets indésirables : perte de densité osseuse, bouffées de chaleur, fatigue...
Dorénavant, un traitement médical, qui a été aussi dans un premier temps employé en pré-opératoire, peut vous être proposer pour traiter votre ou vos fibromes.
Ce médicament en comprimés (Esmya) diminue leur taille et les douleurs et saignements associés. Il est prescrit pour trois mois à raison d'un comprimé par jour et est commencé au moment des règles.
Au bout d'une semaine, il arrête déjà les saignements. Au bout des trois mois, la moitié des femmes voient le volume de leurs fibromes réduit d'un quart. Une étude européenne sur 1 500 femmes a montré que rien qu'avec ce traitement trimestriel, une femme sur deux n'a pas besoin d'être opérée dans l'année qui suit. Et si ce traitement est donné deux fois trois mois, le volume des fibromes est davantage réduit pour bon nombre de femmes.
L'atout de ce médicament : il crée une mort cellulaire. Autrement dit, les fibromes ne regrossissent pas. Qui plus est, vous n'aurez pas d'effets secondaires, pas de ménopause artificielle temporaire.
Il peut être utilisé chez les femmes qui souhaitent des enfants et les plus de 50 ans pas encore ménopausées (les fibromes régressent après la ménopause, sauf si vous suivez un traitement hormonal, lequel doit être arrêté s'il y a un problème).
À noter que les fibromes situés dans la cavité utérine seront toujours enlevés par hystéroscopie, puisque c'est un acte facile et que les suites sont simples (sortie de l'hôpital dans la journée).
Ce médicament, qui servira à de nombreuses femmes puisque la moitié pourra éviter une opération, est pour l'instant remboursé pour trois mois. Pour un traitement répété, une demande de prise en charge doit être faite (coût : 140 euros par mois).