Si vous faites une allergie aux pollens, c'est le moment d'agir, d'identifier les symptômes et de prendre un traitement pour éviter que cela se reproduise l'an prochain à la saison des pollens.
Nez qui coule ou se bouche, démangeaisons, crises d'éternuements, yeux qui larmoient...
Si vous ne souffrez pas de ces troubles en ce moment, vous avez pourtant vécu des périodes difficiles à la saison des pollens. Mais voilà, comme beaucoup d'allergiques, quand vous n'avez plus de symptômes en automne ou en hiver, vous oublier votre maladie. Alors que le moment est idéal pour consulter un allergologue.
Nez qui coule ou se bouche, démangeaisons, crises d'éternuements, yeux qui larmoient...
Si vous ne souffrez pas de ces troubles en ce moment, vous avez pourtant vécu des périodes difficiles à la saison des pollens. Mais voilà, comme beaucoup d'allergiques, quand vous n'avez plus de symptômes en automne ou en hiver, vous oublier votre maladie. Alors que le moment est idéal pour consulter un allergologue.
Allergie aux pollens, symptômes
► La rhinite allergique perturbe les activités quotidiennes et le sommeil, diminue les performances scolaires ou professionnelles et engendre une fatigue importante. De plus, mal traitée, elle peut à la longue s'aggraver et est susceptible d'évoluer vers un asthme.
Cependant, une récente enquête Ifop/Stallergènes le montre : deux personnes sur trois ne consultent pas un allergologue, seul spécialiste qui peut identifier les allergènes responsables et proposer une prise en charge adaptée. Seulement une personne sur trois sait qu'il existe des traitements pour soigner l'allergie à long terme.
► Les tests cutanés pour diagnostiquer les pollens auxquels vous êtes allergique ne nécessitent en général qu'une consultation. Mais ils ne peuvent pas être faits en saison, lorsque vous prenez des médicaments contre les symptômes. Ces derniers diminuent la réaction allergique, qui ne va pas se produire lors des tests sur la peau.
Par conséquent, en pleine saison des pollens, impossible d'identifier les allergènes coupables, à moins d'arrêter son traitement.
► Les tests cutanés pour diagnostiquer les pollens auxquels vous êtes allergique ne nécessitent en général qu'une consultation. Mais ils ne peuvent pas être faits en saison, lorsque vous prenez des médicaments contre les symptômes. Ces derniers diminuent la réaction allergique, qui ne va pas se produire lors des tests sur la peau.
Par conséquent, en pleine saison des pollens, impossible d'identifier les allergènes coupables, à moins d'arrêter son traitement.
Allergie aux pollens, les traitements
► Une fois votre allergie identifiée, si vous êtes très gênée tous les ans, de façon régulière, l'allergologue peut vous proposer un traitement de désensibilisation, appelé immunothérapie allergénique. L'idéal est de commencer un traitement environ quatre mois avant le début de votre saison pollinique.
► Ce traitement réduit l'hyper-réactivité de votre système immunitaire et l'inflammation qui en résulte. Il consiste à prendre chaque jour de petites doses d'extraits d'allergènes auxquels vous êtes sensible, sous forme de gouttes ou de comprimés (pour des graminées) à mettre sous la langue.
Ainsi, votre système immunitaire devrait finir par tolérer les allergènes et vous ne devriez plus avoir de symptômes.
► Si vous commencez la désensibilisation en automne ou en hiver, vous aurez de grandes chances de constater une amélioration au printemps ou à l'été prochain. Vous continuerez à vous traiter jusqu'à la fin de votre saison pénible. Ensuite, il faudra répéter la même procédure de traitement sur trois années. D'une sur l'autre, vous aurez encore une amélioration.
Au bout de trois ans, 50 à 60 % des allergiques sont tranquilles et peuvent arrêter le traitement. Dans le cas contraire — vous allez mieux, mais pas assez bien —, il sera conseillé de vous traiter encore un ans ou deux.
► La désensibilisation est le seul traitement dont l'effet persiste à long terme : il protège entre 5 à 10 ans, parfois plus. Et en même temps, il prévient l'éventuelle évolution de la rhinite allergique vers un asthme et limite le risque de développer d'autres allergies.
Bon à savoir
► Une personne sur cinq est touchée. Les pollens d'arbres (bouleau, noisetier) sont responsables dans un tiers des cas. Mais plus d'une fois sur deux, l'allergie est due aux pollens des graminées (gazon, herbes hautes...), dont la saison va d'avril à septembre.
Les troubles peuvent durer, car la pollution de l'air les aggrave, en augmentant la sensibilité des voies respiratoires. Vous pouvez être allergique à la fois aux pollens de graminées et d'arbres, mais il est possible de vous désensibiliser pour les deux.
Commentaires
Enregistrer un commentaire